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Solidarité numérique mondiale
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16 février 2005

Comment financer de la solidarité numérique

Comment financer de la solidarité numérique mondiale ?

Je reviens de Genève où j'ai eu un entretien très riche avec Alain Clerc qui s'occupe du Fonds de Solidarité Numérique. Aujourd'hui, cette initiative est à son début. Les gens sont encore bien sceptiques. Encore un fonds de développement qui va se déliter au passage des frais de fonctionnement, des consultants, des billets d'avions, des hôtels de luxe et des commissionaires véreux ? Pas sûr. Pourquoi ? Parceque ce sujet n'est pas n'importe quel sujet. La solidarité numérique ça touche au changement de société et à la mondialisation. Les problématique de la faim, de la pauvreté, de l'accès à l'eau, etc.. sont récurentes et existeront toujours. Mais la question de l'ère informationnelle est nouvelle et transitoire. Elle touche plus profondément l'évolution mondiale et conditionne le développement de la planète. Internet est mondial malgré ses disparités, malgré la fracture numérique. Alors, permettre son développement est un enjeu pour tous, nord et sud, nord et nord, sud et sud (sans oublier l'est). Et puis la société de l'information, aujourd'hui, c'est un ensemble d'acteurs. Public, privé et société civile comme on dit. D'ailleurs, le 1er grand sommet mondial consacré au sujet en décembre dernier à Genève a rassemblé tout le monde, une première. Pourquoi ? parceque tous font l'Internet. Ce qui est un sacré bazar à organiser. On parle donc d'une "gouvernance" à mettre en place. Bon courage ! Par contre, le financement  du développement de l'Internet ne me paraît pas si compliqué car tous y ont intérêt. Comme dis le président Abdoulaye Wade, "père fondateur" de la solidarité numérique, c'est du "win-win". Car les euros ou les dollars mis dans la solidarité numérique par les pays riches "feront des petits" et alimenteront la machine. Un groupe de travail international existe sur le sujet. Je vais aller voir.

 

 

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Commentaires
A
Soit tu es encore naif, soit c'est de l'agitCom.<br /> Pour ceux qui vive dans l'économie du réel, la version n'est pas la même. <br /> <br /> Exemple de lutte pour survivre au niveau du contrôle des TIC : <br /> http://www.appliedautonomy.com/projects.html<br /> <br /> <br /> Exemple de l'avancé social en europe : <br /> Pas de retouche à la directive Bolkestein au Parlement européen<br /> <br /> BRUXELLES Le Parlement européen ne devrait pas arrêter une liste de secteurs à exclure de la directive sur les services, a indiqué l’eurodéputée belge Anne Van Lancker (sp.a), chargée de préparer un rapport que l’assemblée adoptera dans les prochains mois.<br /> <br /> La portée «très générale» du projet de directive, «en rupture avec l’approche sectorielle» adoptée jusqu’à présent pour les libéralisations, est l’un des points centraux du débat, a-telle dit. Il n’est ainsi pas acceptable pour de nombreux députés que les services publics, comme les soins de santé, soient libéralisés, a-t-elle poursuivi, précisant toutefois que le Parlement ne déterminerait pas une liste précise de secteurs à exclure. «Je reçois tous les jours des représentants de lobbies particuliers qui nous demandent d’exempter leur secteur du champ d’application », a expliqué la députée, qui s’est dite défavorable à une telle approche par exclusion.<br /> <br /> Elle a plutôt évoqué la piste d’aménagements au principe du pays d’origine (PPO, voir cicontre), clé de voûte de la directive, par des mesures d’harmonisation qui le rendraient «plus acceptable». Elle veut aussi lier le débat sur le texte à l’adoption d’une autre directive définissant des normes minimales pour les services publics en Europe, et qui traîne depuis des années dans les cartons de la Commission.<br /> <br /> Ce projet de «directive-cadre sur les services d’intérêt général (SIG)» n’a pour l’instant fait l’objet d’aucune proposition formelle de l’exécutif européen, faute de consensus, notamment sur son champ d’application.<br /> <br /> La directive Bolkestein est par contre déjà bien avancée dans le processus, après un premier débat entre les Etatsmembres.<br /> <br /> Le texte est maintenant à l’étude par les eurodéputés, qui devraient voter dans les prochains mois le rapport d’Anne Van Lancker (cosigné par la socialiste allemande Evelyne Gebhardt). @ www.annevanlancker.be<br /> <br /> <br /> Conclusion dans ma petite tête : <br /> <br /> NON A LA CONSTITUTION<br /> OUI A L'EUROPE DES TRAVAILLEURS<br /> <br /> Une vague de nouvelles attaques anti-sociales déferlent sur l'Europe. L'objectif des patrons et des gouvernements dans chaque pays est clair : il faut baisser le coût du travail, en allongeant la durée du travail, en baissant les salaires, en remettant en cause les systèmes de protection sociale.<br /> Le gouvernement Raffarin-Chirac a déjà commencé en attaquant le système<br /> des retraites, la Sécurité sociale et en privatisant EDF-GDF. Aujourd'hui, le gouvernement Socialiste-Verts en Allemagne, baisse brutalement les allocations chômage et s'apprête à mettre en œuvre une réforme contre la Sécurité sociale.<br /> De plus, une nouvelle arme vient renforcer l'arsenal de ces attaques anti-sociales : l'allongement de la durée du travail. En France, on remet en cause les 35 heures, en Allemagne des grandes entreprises comme Volskwagen, Daimler et certaines administrations régionales augmentent le temps de travail jusqu'à 42 heures.<br /> Et dernier argument, pour obliger les salariés à accepter : le chantage à la délocalisation ! Soit, vous travaillez plus longtemps en acceptant des baisses de salaires, soit on ferme l'entreprise et on la délocalise, pour bénéficier d'une main-d'oeuvre moins chère !<br /> <br /> NON, MILLE FOIS NON A CETTE CONSTITUTION LIBERALE !
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